lundi 4 août 2014

Interview de Mélanie Fazi, auteure de fantastique : « Pour moi, l’écriture proprement dite n’est qu’une phase infime du processus. »

Mélanie Fazi, née le 29 novembre 1976 à Dunkerque, est auteur de fantastique et traductrice de fantasy et de fantastique.
Mélanie Fazi est une auteur de fantastique publiée et traductrice de fantasy et de fantastique. (Source photo : Draftquest)
Née en 1976 à Dunkerque, Mélanie Fazi est surnommée « la princesse du fantastique français ». Elle partage son temps entre la traduction, dont elle a fait son métier, et l'écriture. Elle s’est fait remarquer par ses nouvelles fantastiques (dont plusieurs ont été traduites et publiées dans des revues anglo-saxonnes) avant de passer au roman. Elle a reçu le prix Merlin 2002 pour sa nouvelle Matilda et le prix Merlin 2004 pour son roman Trois pépins du fruit des morts. De même, elle a remporté en 2006 le Grand Prix de l'Imaginaire de la meilleure traduction pour Lignes de Vie de Graham Joyce.

Mélanie a bien voulu nous accorder un entretien. Elle y revient sur son parcours et livre de précieux conseils aux aspirants écrivains. Autant vous dire que c’est avec joie que je vous invite à découvrir la suite de cet article. Par ailleurs, je remercie notre auteur de fantastique pour sa sympathie et sa générosité !

Je ne saurais trop vous conseiller de visiter les Rêves de cendre, le blog de Mélanie Fazi que celle-ci alimente régulièrement.

De même, n’hésitez pas à passer sur son site Internet ou son profil sur Babelio afin d’en savoir plus sur sa bibliographie. L'occasion peut-être de découvrir une belle plume poétique, sensible et parfois douloureusement précise !
« C'est triste, une maison vide, triste et fragile. Une coquille creuse qu'on menace de briser en marchant dessus. Ils avaient vu une maison qu'on vidait comme on dépouille un cadavre encore chaud, sans pudeur aucune, avant que l'esprit quitte le corps pour de bon. » Serpentine, recueil de nouvelles par Mélanie Fazi

Présentation


Pour commencer, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?


Je suis Dunkerquoise de naissance, Parisienne d’adoption, et je jongle depuis une douzaine d’années entre la traduction d’auteurs anglophones et l’écriture. Je vis majoritairement de la traduction, que j’exerce à temps plein. Tous mes textes relèvent du fantastique et j’ai toujours eu une nette préférence pour le format de la nouvelle, même si j’ai publié deux romans en parallèle de mes recueils.

Quel est votre parcours d’auteur ?


Ma première nouvelle est parue en 2000 dans une anthologie consacrée au fantastique, De minuit à minuit. Je l’avais soumise à la revue Ténèbres dont le rédacteur en chef Daniel Conrad avait décidé de la retenir pour cette anthologie qu’il s’apprêtait à diriger. Quelques nouvelles plus tard, le hasard des rencontres a précipité les choses et mes trois premiers livres sont parus quasiment coup sur coup, entre 2003 et 2004 : deux romans (Trois pépins du fruit des morts, Arlis des forains) et un recueil (Serpentine) autour duquel pas mal de choses se sont passées ensuite. Mon cinquième livre et troisième recueil paraîtra à l’automne. J’ai également participé à un ouvrage collectif illustré, Kadath : le Guide de la Cité Inconnue, inspiré de l’œuvre de Lovecraft.

Depuis combien de temps écrivez-vous ?


Je m’y suis mise sérieusement à dix-sept ans, il y a donc une vingtaine d’années, en commençant à écrire des nouvelles fantastiques inspirées par mes lectures de l’époque. Mais j’avais déjà des phases d’écriture pendant l’enfance et l’adolescence, même si au départ je me destinais plutôt au dessin. Raconter des histoires m’a toujours fascinée.

Comment vous est venue cette envie d’écrire ? Avez-vous d’autres passions ?


L’envie de créer quelque chose a toujours été là, d’une manière que je ne m’explique pas vraiment. J’adorais lire, partant de là l’écriture était une suite logique et je m’y suis sentie à l’aise quand je m’y suis remise à dix-sept ans après avoir renoncé au dessin.

Pour le reste, je suis passionnée de musique depuis toujours, je fais partie de la génération nourrie aux Inrocks et aux émissions de Bernard Lenoir, je fréquente beaucoup les salles de concert parisiennes et je suis chroniqueuse pour un webzine musical, Le Cargo. Ce qui me permet de faire le lien avec une passion plus récente pour la photo, que je pratique également en concert. J’ai sinon des passions assez classiques : cinéma ou séries, jeux vidéo quand j’ai le temps, et tout ce qui touche au fantastique en général.

Routine de vie


Travaillez-vous dans un endroit fixe ? Si oui, pouvez-vous le décrire ?


Autant je vais facilement traduire dans les cafés, autant je préfère rester chez moi pour écrire. J’écris tout simplement sur mon ordinateur fixe dans un coin de ma chambre aménagé en bureau. Mais quand je passe aux relectures papier, j’aime changer de décor et aller travailler dans les cafés ou les parcs.

Combien de temps consacrez-vous à l'écriture par jour, par semaine ?


Je ne peux pas le quantifier de cette façon. Pour moi, l’écriture proprement dite n’est qu’une phase infime du processus. Ce qui me prend le plus de temps, c’est de laisser une idée arriver à terme : je la laisse tourner en sous-marin, j’y pense dans la rue, dans le métro… Pour une nouvelle d’une quinzaine ou vingtaine de pages, par exemple, le temps de maturation prend souvent entre trois et six mois, là où l’écriture elle-même ne prendra que trois ou quatre jours, et les relectures pas tellement plus. Je passe relativement peu de temps à écrire devant mon écran, mais je suis constamment en train de penser à l’écriture, même lorsque je suis simplement en train de chercher une nouvelle idée. En moyenne, j’écris entre deux et quatre nouvelles par an, mes romans ayant été une parenthèse un peu particulière.

Aimez-vous travailler dans le silence ou en musique ?


Si un texte est associé à des chansons en particulier, comme c’est souvent le cas, je vais me les passer en boucle pendant la rédaction. Il arrive que la musique dicte le rythme du passage ou finisse par me mettre dans une sorte de transe. Mais il m’arrive aussi d’écrire dans le silence. Chaque texte dicte ses propres conditions.

Êtes-vous sujet à la procrastination ?


Comme beaucoup de gens, oui. En phase d’écriture, je me fixe un nombre de feuillets minimum par jour. Pas grand-chose, quatre ou cinq feuillets, juste assez pour lancer la machine et trouver l’envie d’aller plus loin. Je suis moins stricte avec moi-même quand j’écris que quand je traduis, parce que ça m’est plus difficile. Mais je suis obligée de me tendre des pièges pour rester devant mon clavier. De la même manière qu’avoir une date de remise fixe m’aide à débloquer les idées dans les temps.

Méthodes d’écriture


Écrivez-vous sur papier ou ordinateur ? Pourquoi ?


Sur ordinateur, toujours. C’est infiniment plus pratique en termes de relectures et de corrections. Et puis j’ai une écriture assez brouillonne, mais une excellente vitesse de frappe. Je risque beaucoup moins de perdre le fil d’une phrase si je la tape au clavier au lieu de l’écrire.

Avez-vous déjà vécu le syndrome de la page blanche ? Si oui, quelle est votre recette pour le vaincre ?


Le problème ne se pose pas en ces termes. La difficulté, pour moi, ce n’est pas la rédaction, c’est le développement de l’idée. Si j’arrive au stade de l’écriture, je sais déjà où je vais et, même si je rame sur certains passages, j’ai une structure à laquelle me raccrocher. Ma « page blanche » à moi, c’est l’idée, qui se bloque souvent sans que je puisse agir dessus. Avec l’expérience, j’ai fini par comprendre que les idées se mettent toujours en place d’elles-mêmes à l’approche de la date limite. Ça m’aide à ne pas paniquer quand les jours défilent et que je n’ai pas trouvé comment structurer les images, les scènes, les ambiances que j’ai en tête. Il y a un déclic bien particulier qui m’apprend qu’une idée est mûre : s’il n’est pas là, je ne peux rien faire, et je n’arrive pas à le provoquer volontairement. Mais il se produit toujours dans les temps.

Écrivez-vous sans savoir où vous allez ou planifiez-vous votre histoire ? Utilisez-vous une méthode particulière (plan, fiches de personnages, synopsis…) ?


J’ai besoin de savoir précisément où je vais, sinon je n’arrive à rien. Pour moi, c’est d’autant plus nécessaire dans le format de la nouvelle, qui est plus concise et va souvent viser un certain type d’effet, une certaine atmosphère. Chaque mot doit être à sa place et tout doit tendre vers le dénouement, la résolution finale, quelque chose en tout cas qui donne une couleur particulière au texte. En quelque sorte, la dernière phrase est déjà contenue dans la première.

Pour les romans, j’avais fait des plans assez concis, essentiellement pour mettre à plat la chronologie des événements. Mais en règle générale, je n’en ai pas besoin, je fonctionne de manière assez instinctive, je sais d’où je pars et où je vais, j’ai toutes les scènes en tête. Même chose pour les personnages : j’ai besoin de les connaître, d’entendre leur voix, besoin qu’ils aient une vraie présence. Une fiche descriptive ne me servirait à rien et serait même contreproductive en figeant un personnage que j’ai besoin de sentir vivant.

Prenez-vous beaucoup de notes ? Comment les organisez-vous (carnet, feuilles volantes, logiciel…) ?


Je prends des notes lors d’une phase bien précise : lorsque l’intrigue a presque fini de prendre forme, mais pas assez pour que je commence à rédiger. Des bouts de phrases me viennent, des tournures, des descriptions, des réflexions des personnages, que je m’empresse de noter pour ne pas les oublier. J’ai toujours un carnet sur moi, mais je rassemble ensuite mes notes dans un fichier Word que je garde ouvert pendant la rédaction.

Inspirations


Comment trouvez-vous l’inspiration ? Musique, films, livres, photos ?


Musique, très souvent : une atmosphère, une phrase, vont faire naître des images ou des personnages à partir desquels les histoires vont naître petit à petit. Les films ou séries, voire les jeux vidéo, me fournissent aussi des déclics. Beaucoup moins la lecture, je crois que j’ai besoin du support d’autres médias pour les traduire ensuite dans mon langage. Je pars aussi parfois d’éléments du quotidien ou d’événements personnels. Je me suis déjà inspirée par exemple de mon expérience du tatouage, de concerts que j’ai vus, ou encore d’un voyage à La Nouvelle-Orléans après Katrina.

Avez-vous un ouvrage culte traitant de l’écriture ?


Misery de Stephen King, qui donne à ressentir le processus d’écriture avec une justesse que je n’ai jamais vue ailleurs. Pour le reste, je suis souvent frustrée par les livres sur l’écriture, qui répondent rarement aux questions concrètes que je me pose (sur le développement des idées, principalement). Je n’en ai donc aucun à conseiller. Même Écriture du même King, aussi touchant soit-il, m’en a appris beaucoup plus sur lui que sur le sujet.

Comment procédez-vous pour vous démarquer ?


Je ne me pose pas la question en ces termes : je cherche plutôt comment éviter de me répéter. D’autant que je me suis déjà démarquée sans le vouloir, en choisissant d’écrire aussi bien des nouvelles que du fantastique, tous deux réputés invendables, ce que je ne savais pas à l’époque. Je suis contente d’avoir insisté, même si ça ne m’a pas facilité les choses. D’un côté, effectivement, ça permet de se démarquer. De l’autre, il a fallu trouver ma place dans un paysage éditorial où il n’y avait quasiment aucun créneau pour ce que j’écrivais.

Qui sont vos auteurs préférés ?


Plus j’avance et plus j’ai de mal à y répondre : je me rends compte que la liste varie selon les périodes de la vie. Pour citer quelques auteurs qui m’ont vraiment marquée : Stephen King, encore, qui m’accompagne depuis longtemps, Lisa Tuttle à qui je dois mon goût de la nouvelle fantastique, Graham Joyce, Carson McCullers, Emily Brontë, Nancy Huston, HP Lovecraft, Tonino Benacquista, Poppy Z. Brite, Anne Duguël alias Gudule, Virginie Despentes… Et beaucoup d’autres, parfois pour un seul livre.

Quel est le livre qui constitue votre idéal en terme d’écriture ? Pourquoi ?


Pour les mêmes raisons, j’aurais du mal à répondre. J’ai plutôt des souvenirs de moments de grâce, d’atmosphères, de personnages, d’écritures… Encore tout récemment, je suis tombée en arrêt devant des pages de So long, Luise de Céline Minard en me demandant comment elle avait réussi à créer ces moments de magie absolue. Mais je crois qu’à une époque, vers la fin de mon adolescence, des livres comme les recueils de Lisa Tuttle ou de Poppy Z. Brite ont pu me faire cet effet d’horizon à atteindre. Je n’ai jamais caché l’influence énorme qu’ont eu les textes de Lisa Tuttle sur mon écriture.

Quels conseils donnerez-vous aux auteurs qui souhaitent écrire un roman et l’éditer ?


Le conseil qu’on ne répètera jamais assez, c’est de bien prendre le temps de cibler les éditeurs auxquels on soumet son manuscrit. S’assurer qu’il corresponde à leur ligne éditoriale, lire les consignes de présentation sur leur site lorsqu’il y en a… Se rendre dans les salons du livre peut être l’occasion d’une prise de contact. Pour le reste, ne pas hésiter à laisser reposer pour se relire avec le recul, trouver des lecteurs de confiance à qui soumettre son texte, ne pas se braquer devant les remarques. Et ne pas hésiter à couper, ce qui est difficile à apprendre. On a souvent tendance à vouloir conserver des phrases, des scènes, des pages qui nous tiennent à cœur mais qui plombent le récit. Avec l’expérience, on apprend à sentir d’instinct à la relecture quand un passage ou une tournure accroche. Plus on vieillit, moins on hésite à trancher pour le bien du texte.

Quels sont les pièges à éviter dans les genres fantasy et fantastique ?


Il y en a beaucoup qui sont liés au type de récit, à sa structure ou que sais-je encore. Mais je dirais qu’une règle primordiale est de ne pas se croire autorisé à faire abstraction de toute logique et de tout réalisme sous prétexte que ce qu’on écrit n’existe pas vraiment. Je crois au contraire que la rigueur, la précision, la logique interne ont un impact énorme sur la façon dont le lecteur recevra le texte. Le fantastique par exemple joue très souvent sur un aspect psychologique fort et sur un ancrage dans le quotidien le plus ordinaire, qui rendra encore plus frappant le surnaturel lorsqu’il apparaîtra. Et j’ai tendance à penser que pour être effrayant ou pour toucher le lecteur, il doit posséder une logique interne très forte. En fantasy, un système de magie possédant des règles et limitations sera souvent plus intéressant en termes de narration qu’un système qui permettrait de tout faire sans restrictions. À moins qu’on ne fasse le choix d’un récit complètement onirique et barré, ce qui est encore une autre approche, la logique est souvent essentielle.

Pour la fantasy plus particulièrement, il faut aussi se méfier de la tentation de l’encyclopédie : on a beau avoir en tête les moindres détails de son univers, il faut s’assurer de ne les placer que lorsqu’ils servent vraiment le récit, sous peine de finir par assommer le lecteur. Cela dit, ce ne sont pas des règles strictes : certains récits peuvent nécessiter de s’en affranchir, le tout étant de savoir comment et pourquoi et de maîtriser ses effets.

Actualités


Quelle est votre actualité (projets, souhaits, etc.) ?


Un recueil de nouvelles, Le jardin des silences, à paraître chez Bragelonne en octobre. Je participe également à un projet collectif assez fou, prévu pour 2016 aux éditions Dystopia, qui réunit une douzaine d’auteurs autour de la ville imaginaire de Yirminadingrad créée par Léo Henry et Jacques Muchielli. Et je vais sans doute pas mal me déplacer à l’automne pour présenter mon nouveau livre.

Combien de temps avez-vous mis pour écrire votre dernier manuscrit, Le Jardin des silences qui sort en 2014 chez Bragelonne ? Et combien pour le corriger ?


Dans la mesure où il s’agit d’un recueil reprenant des textes écrits sur plusieurs années, je ne peux pas vraiment le quantifier. Il réunit douze textes dont le plus ancien date de 2005 et le plus récent de 2013. Certains ont nécessité un retravail important, d’autres non, certains ont déjà été publiés une voire deux fois, d’autres sont inédits… Il ne s’agit pas d’un travail en continu mais d’une somme de moments (nombreux) étalés sur plusieurs années.

Comment avez-vous réussi à décrocher un contrat avec une maison d'édition ? Avez-vous de recommandations à ce sujet ?


Mes premières publications étaient des nouvelles dans des anthologies : pour la toute première acceptée, il s’agissait d’une simple soumission par la poste, pour laquelle j’ai eu une réponse assez rapide. Pour les livres suivants, ce sont souvent les éditeurs qui ont fait le premier pas, parce qu’ils me connaissaient déjà par mes nouvelles. Pour mon roman Trois pépins du fruit des morts, le directeur de collection Fabrice Bourland m’a demandé si j’avais quelque chose à lui soumettre, alors que je venais justement de terminer la rédaction du livre. Pour Serpentine, c’est Léa Silhol des Éditions de l’Oxymore qui m’a proposé de composer un recueil pour sa collection dédiée aux jeunes auteurs français. Mon deuxième roman Arlis des forains est le seul pour lequel j’aie démarché les éditeurs. Même si, lorsque je l’ai soumis à Stéphane Marsan chez Bragelonne, c’était davantage pour avoir des conseils sur le retravail du roman que dans l’optique d’une parution. Je suis tombée des nues lorsqu’il m’a dit vouloir le publier.

Pourriez-vous nous détailler la méthode de travail de votre éditeur avec un auteur comme vous ?


La méthode dépend plus de l’éditeur et du type de livre que de moi. Chaque livre a été une expérience différente et je ne peux pas vraiment en dégager de méthode universelle.

Un dernier mot à nos lecteurs ?


Bon courage et bonne chance !

Plus d’informations

Elbakin
Causeries (VI) : Mélanie Fazi ou les écritures fantastiques
Bragelonne
Amazon
Questions à Mélanie Fazi

8 commentaires:

  1. Une rubrique vraiment très intéressante et enrichissante pour les auteurs écrivain en herbe tel que moi! En plus les réponses de Mélanie sont très intéressantes, ce qui ne gâche rien. Merci et vivement la suite :)

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  2. Bon courage! je vous souhaite beaucoup de bonheur

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  3. Merci pour cet article, plein de bonnes idées et de questions intéressantes. Bonne continuation.

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  4. bonjour, je m'appelle Emilie, j'ai 15 ans et j'ai commencer à écrire une fiction. j'ai pas mal de lecteur, mais il sagit de ma famille et de mes proches, qui me disent sans cesse que c'est parfait..mais le problème c'est que je voudrais avoir un avis extérieur. je voudrais que quelqu'un qui ne me connais pas lise ma fiction et me dise ce qu'il en pense. ma fiction est basée sur les one direction (oui je sais un peu débile...) et d'une jeune fille un peu pomer. je cherche un lecteur potentiel ou un échange de fiction si possible. je serais ravis de lire aussi d'autre roman ou fiction que vous écrivez. si quelqu'un est intéresser par cette annonce, envoyez moi un mail sur - tomlinsonemilie@yahoo.fr - merci d'avance.
    emilie.

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    1. Bonjour. J'ai 15 ans aussi (tu dois avoir 16 ans maintenant vu la date --"). Si tu cherches toujours quelqu'un je peux t'aider. Où as-tu écrites ton histoire ? Wattpad ?
      Merci d'avance ;)

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  5. une de mes auteures préférées, j'ai adoré découvrir Trois pépins du fruit des morts :)

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  6. Salut !!

    Je fais moi-même un blog sur comment écrire un roman, et j'écris aussi moi-même mon propre roman que je publie régulièrement sur mon blog.
    Si tu as le temps, pourrais-tu passer sur celui-ci pour me passer quelques conseil, "entre collègues".

    http://seikouroman.hautetfort.com/

    A bientôt je l'espère !!

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