vendredi 1 novembre 2013

Et s’il suffisait d’un pas pour passer d’un roman banal au chef-d’œuvre ? Ou le Saint-Graal de l’écrivain

Vince Gilligan, Bryan Cranston et Aaron Paul sur le tournage de Breaking Bad

Rien n’y fait.

J’ai beau lire et relire le même passage. Vince Gilligan a le don de vulgariser les concepts les plus abstraits. Vince, c’est le créateur de la série Breaking Bad, lequel s’est déjà invité dans un billet, conseils d’écriture à l’appui. La lucidité du scénariste américain m’a tellement sauté aux yeux que je ne pouvais que le mettre une fois de plus à l’honneur dans ces colonnes.

Qu’est-ce qui fait la différence entre la fiction classique et ces livres qui vous hypnotisent, évacuent toutes vos émotions et vous touchent au plus profond de votre être ? Loin de moi l’idée de vous servir sur un plateau argenté une réponse claire et définitive à cette question !

Je me contenterais au mieux de vous apporter une nouvelle perspective sur vos deux chères passions que sont la littérature et l’écriture. En tout cas, pour moi, ça a fait tilt. (Je crois même bien que ces conseils puissent s’appliquer à tout type de création.)

Alors, vous m’accordez quelques minutes de votre temps pour vous présenter deux concepts que je qualifierais de fondamentaux, suivi d’une petite démonstration ? On ne sait jamais, ça peut servir, ouvrir des portes jusqu’ici inaccessibles. ;)

Spectacle et inévitabilité, deux concepts-clefs

Voilà deux citations de notre cher monsieur. Lisez bien ce qui suit.

Le premier extrait provient d’un entretien qu’a donné Vince Gilligan le 7 septembre 2013 au festival du cinéma américain de Deauville. Un cours magistral d’une heure où il est revenu sur l’ensemble de sa carrière de ses débuts sur X-Files jusqu’à Breaking Bad. Un cours animé par Olivier Joyard, scénariste français.
« Olivier Joyard : À mesure que l’on avance, on a des séquences de plus en plus longues, et de moins en moins de dialogues. [En parlant de Breaking Bad.]

Vince Gilligan : On essaie d’apprendre des meilleurs. Je pense à la scène de 2001 où le vaisseau s’approche de la station spatiale et le temps s’étend, sur la musique de Strauss. Kubrick disait que ce qui fait un film, ce sont six à huit moments insubmersibles. C’est cela le spectacle. On aime les moments sans dialogues. C’est ça la télévision et le cinéma. Et ce sont des moments de cinéma à la télé. On aime les dialogues des personnages de Breaking Bad, mais on aime aussi les moments de cinéma, avec de la musique seulement. Ce sont des moments magiques qui restent à la surface. On essaie de marquer visuellement le spectateur et aussi de nous faire plaisir à nous. D’ailleurs, un des scénaristes est arrivé, un jour, tout content, parce qu’il avait écrit un épisode avec cinq minutes sans une seule réplique. Il était fier. Et moi aussi ! »
Voici la scène en question :


Pour l’instant, respirez profondément et retenez ces points (auxquels bientôt on reviendra) :
  • Le spectacle, ce sont six à huit moments insubmersibles ;
  • On aime les moments sans dialogues ;
  • On essaie de marquer visuellement le public.
Venons-en à notre autre extrait, tiré d’une interview pour Vulture.
« Gilligan a récemment retrouvé un vieil entretien avec le compositeur Henry Mancini dans lequel un journaliste l’interroge sur son type de musique préféré. Mancini a répondu pencher pour les musiques construites sur un principe d’inévitabilité. “Il a dit quelque chose comme, et je paraphrase ici, ‘je pense que les meilleures compositions musicales sont celles qui vous surprennent par moments, mais qui, dans d’autres, vous donnent l’impression de savoir dans quel sens vous vous dirigez. Et justement le sentiment de satisfaction dérive de cette fatalité ou cette inéluctabilité. Dans un sens, c’est le résultat du principe d’inévitabilité.’” », raconte Gilligan. « Cela représente vraiment une partie importante de mon travail parce que c’est ce que nous essayons de faire avec notre série (Breaking Bad). Nous cherchons certes à ménager la surprise à maintes reprises, mais aussi bien de l’inévitabilité. Le contraire de la surprise. C’est quelque chose que j’estime, devrait être un élément important à la fin de la série et le sera. Pour moi, c’est une chose intéressante sur le papier et encore plus intéressante lorsqu’elle se concrétise avec ce sentiment de “Wow ! Ça ne pouvait pas se terminer autrement.” »
Expirez (ne me dites pas que vous avez retenu votre respiration depuis). Un petit résumé ne fait de mal à personne :
  • La surprise et l’inévitabilité sont toutes aussi importantes dans une histoire ;
  • L’inévitabilité est le contraire de la surprise. Résultat : un sentiment de satisfaction, « Wow ! Ça ne pouvait pas se terminer autrement ».

Un exemple concret

Gavroche dans le film, Les Misérables, sorti en 2012.

Notre exemple concerne la mort du petit Gavroche dans le classique de Victor Hugo, Les Misérables. Vous allez voir que nous avons des leçons à tirer du maître.
« Courfeyrac tout à coup aperçut quelqu’un au bas de la barricade, dehors dans la rue, sous les balles. 
Gavroche avait pris un panier à bouteilles dans le cabaret, était sorti par la coupure, et était paisiblement occupé à vider dans son panier les gibernes pleines de cartouches des gardes nationaux tués sur le talus de la redoute. 
[…] 
Et, d’un bond, il s’enfonça dans la rue. 
On se souvient que la compagnie Fannicot, en se retirant, avait laissé derrière elle une traînée de cadavres. 
Une vingtaine de morts gisaient çà et là dans toute la longueur de la rue sur le pavé. Une vingtaine de gibernes pour Gavroche, une provision de cartouches pour la barricade. La fumée était dans la rue comme un brouillard. Quiconque a vu un nuage tombé dans une gorge de montagnes, entre deux escarpements à pic, peut se figurer cette fumée resserrée et comme épaissie par deux sombres lignes de hautes maisons. Elle montait lentement et se renouvelait sans cesse ; de là un obscurcissement graduel qui blêmissait même le plein jour. C’est à peine si d’un bout à l’autre de la rue, pourtant fort courte, les combattants s’apercevaient. 
Cet obscurcissement, probablement voulu et calculé par les chefs qui devaient diriger l’assaut de la barricade, fut utile à Gavroche. 
Sous les plis de ce voile de fumée, et grâce à sa petitesse, il put s’avancer assez loin dans la rue sans être vu. Il dévalisa les sept ou huit premières gibernes sans grand danger. 
Il rampait à plat ventre, galopait à quatre pattes, prenait son panier aux dents, se tordait, glissait, ondulait, serpentait d’un mort à l’autre, et vidait la giberne ou la cartouchière comme un singe ouvre une noix. 
De la barricade, dont il était encore assez près, on n’osait lui crier de revenir, de peur d’appeler l’attention sur lui. 
Sur un cadavre, qui était un caporal, il trouva une poire à poudre. 
[…] 
À force d’aller en avant, il parvint au point où le brouillard de la fusillade devenait transparent. 
Si bien que les tirailleurs de la ligne rangés et à l’affût derrière leur levée de pavés, et les tirailleurs de la banlieue massés à l’angle de la rue, se montrèrent soudainement quelque chose qui remuait dans la fumée. 
Au moment où Gavroche débarrassait de ses cartouches un sergent gisant près d’une borne, une balle frappa le cadavre. 
— Fichtre ! fit Gavroche. Voilà qu’on me tue mes morts. 
Une deuxième balle fit étinceler le pavé à côté de lui. Une troisième renversa son panier. Gavroche regarda, et vit que cela venait de la banlieue. 
Il se dressa tout droit, debout, les cheveux au vent, les mains sur les hanches, l’œil fixé sur les gardes nationaux qui tiraient, et il chanta : 
On est laid à Nanterre, C’est la faute à Voltaire ; Et bête à Palaiseau, C’est la faute à Rousseau.
Puis il ramassa son panier, y remit, sans en perdre une seule, les cartouches qui en étaient tombées, et, avançant vers la fusillade, alla dépouiller une autre giberne. Là une quatrième balle le manqua encore. […] 
Cela continua ainsi quelque temps. 
Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche, fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l’air de s’amuser beaucoup. C’était le moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge par un couplet. On le visait sans cesse, on le manquait toujours. Les gardes nationaux et les soldats riaient en l’ajustant. Il se couchait, puis se redressait, s’effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait, reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez, et cependant pillait les cartouches, vidait les gibernes et remplissait son panier. Les insurgés, haletants d’anxiété, le suivaient des yeux. La barricade tremblait ; lui, il chantait. Ce n’était pas un enfant, ce n’était pas un homme ; c’était un étrange gamin fée. On eût dit le nain invulnérable de la mêlée. Les balles couraient après lui, il était plus leste qu’elles. Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s’approchait, le gamin lui donnait une pichenette. 
Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l’enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s’affaissa. Toute la barricade poussa un cri ; mais il y avait de l’Antée dans ce pygmée ; pour le gamin toucher le pavé, c’est comme pour le géant toucher la terre ; Gavroche n’était tombé que pour se redresser ; il resta assis sur son séant, un long filet de sang rayait son visage, il éleva ses deux bras en l’air, regarda du côté d’où était venu le coup, et se mit à chanter. 
Je suis tombé par terre, C’est la faute à Voltaire, Le nez dans le ruisseau, C’est la faute à… 
Il n’acheva point. Une seconde balle du même tireur l’arrêta court. Cette fois il s’abattit la face contre le pavé, et ne remua plus. Cette petite grande âme venait de s’envoler. »
Reprenons les propos de Gilligan qui s’est rappelé que Kubrick disait notamment à propos de 2001, l’Odyssée de l’espace que ce qui comptait, c’est le spectacle. Et qu’il ajoutait : un film c’est 6 ou 8 scènes insubmersibles, qui ne plongeront jamais dans l’oubli et se passent le plus souvent de commentaires.

On peut déjà qualifier la mort de Garvoche comme une scène insubmersible. Elle est marquante visuellement. Les descriptions interpellent directement l’imagination du lecteur : « La fumée était dans la rue comme un brouillard. Quiconque a vu un nuage tombé dans une gorge de montagnes, entre deux escarpements à pic, peut se figurer cette fumée resserrée et comme épaissie par deux sombres lignes de hautes maisons. »

Par ailleurs, il y a un vrai sens du spectacle (ensemble de ce qui se présente au regard, à l’attention, et qui est capable d’éveiller un sentiment, selon mon dictionnaire) avec peu de dialogues et clairement une mise en abîme, car nous retenons notre souffle à la manière des témoins de la scène (les insurgés et les soldats).

L’intensité dramatique doit beaucoup à la mise en scène presque théâtrale où Gavroche est l’objet de tous les regards. « Le spectacle était épouvantable et charmant », écrit Hugo comme pour confirmer ce constat à la manière de l’organisation spatiale. L’alternance entre des moments d’action mouvementée (voir la succession de phrases courtes) et des pauses (les couplets de chansons qui diffèrent l’action) est à l’origine d’une scission de l’extrait en deux parties. La première dominée par le passé simple transmet au lecteur l’impression d’une vivacité et la deuxième partie plus marquée par l’imparfait traduit une action saisie « au ralenti », avant un retour au passé simple qui précipite l’action vers la mort du personnage.

En effet, cette écriture épique suscite le suspense : est-ce que Gavroche parviendra à échapper aux balles ennemies ? L’attente angoissante de ce qui va arriver à ce personnage auquel on s’identifie implique la dilatation du temps.

Mais, plus on avance dans cet extrait, plus le sort du personnage se précise, inévitable. Le tir des balles repousse chaque fois l’échéance annoncée plus tard dans une prolepse qui laisse présager une fin malheureuse (« Cela continua ainsi quelque temps. »). L’intérêt pour le lecteur n’est plus de savoir si Gavroche va mourir, mais quelle sera l’erreur qui précipitera son trépas. Le public sait donc à ce moment-là où se dirigent l’œuvre et l’auteur et peut apprécier d’autant plus la visée symbolique qui en découle. Il y a un décalage entre ce que le public sait et ce que le personnage voit.

Car plusieurs indices annoncent la mort du héros. Dès le début de l’extrait, le groupe nominal « Gavroche, fusillé, » exprime clairement le destin de ce dernier. Nous savons à l’avance l’issue de cet « effrayant jeu de cache-cache avec la mort » : il semble, dans cette image, que la mort s’amuse autant que sa future victime. La personnification des balles montre aussi qu’elle se divertit en participant au jeu qui lui est proposé : « Les balles couraient après lui ».

Le sentiment tragique naît de la certitude que c’est elle qui finira par l’emporter. Pour le moment elle joue avec l’enfant comme un chat avec une souris. L’allégorie de la mort montre d’elle un visage horrible qui rappelle au lecteur qu’elle est la maîtresse du jeu : « la face camarde du spectre ». Par ailleurs, les réactions des gardes nationaux et des soldats manifestent bien sa victoire à venir : en effet, ils « riaient en l’ajustant. »

Les bons romanciers tels Victor Hugo savent ainsi susciter le mystère, et au moment où ils livrent la réponse, des questions encore plus vaillantes se posent à notre esprit.

À vous de jouer

Oui, nous arrivons au terme de cet article. :(

D’après moi, on peut retenir que raconter une histoire ne consiste pas seulement à surprendre le lecteur, aussi bons les rebondissements soient-ils. En effet, la narration ne rime pas en un enchaînement d’événements ou de faits, ce n’est pas une chronique. Il faut en tirer une émotion, imprimer des sentiments chez le lecteur.

C’est pourquoi il me semble difficile de maintenir la tension tout au long d’un livre ; dans ce sens, il me paraît judicieux de ménager des moments de répit voire de contemplation afin de mieux accentuer les séquences les plus soutenues.

Tenez par exemple Proust qui pousse la suggestivité à son paroxysme et lisez ce passage de la madeleine qui semble à première vue insignifiant, mais un trésor d’introspection.

Ajoutez une corde à votre arc (l'inévitabilité et les moments insubmersibles). Quelle est votre définition du chef-d’œuvre littéraire ?

 À vos claviers !

8 commentaires:

  1. Oui, cet article m'a plu !

    J'écrit depuis peu, mais je prépare mon roman, et son univers, depuis quatre an bientôt. Ecrit, narration, style sont donc à peu près la dernière étape par laquelle j'en passe. C'est en tout cas ce que j'apprend et pratique en ce moment.

    C'est excitant d'un côté, mais j'enrage aussi de remarquer à quel point lorsque j'écrit un moment, et que je revient sur les articles que vous avez écrit, notamment les analyses de styles, je comprend enfin une multitude de choses que j'avait pourtant déjà lu. J'en veux pour preuves les premières pages de mon récit que je conserve au fil de leurs transformations répétées pour bien me rappeler ces "cordes" que j'ai ajouté à mon arc.

    Comme vous le dites, on ajoute des cordes à son arc. Et je m'impatiente presque de ne pas être capable de toutes les comprendre par moi même. J'ai l'impression que mon passé de lecteur, avant de penser à écrire, ne m'a servit à rien, comme si je n’avait fait que survoler les récit, et que je continuait à le faire partiellement.

    J’espère que vos articles me permettront d’ajouter toujours plus de ces cordes, ou à défaut, m’apprendront à les déceler dans l’écrit d’autre auteur, voir mieux, que j’obtienne la compétence de les concevoir moi-même.

    Je suis impatient de voir les prochains ajouts que vous ferrait à votre blog, et je patienterais en revenant régulièrement sur vos précédents articles dont je suis sur, je n’ai pas encore tiré toutes leurs essences.

    Merci à vous pour votre travail

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    1. Bonjour, Jean !

      Je vous remercie pour vos compliments et vos encouragements ; ils me vont droit au cœur. Merci encore une dernière fois à vous pour votre gentillesse et l'intérêt porté à ce blogue.

      J'essaie vraiment d'étudier la partie immergée de l'iceberg. Qu'est-ce qui marche dans cette oeuvre et qu'est-ce qui est moins bon ? Existe-t-il des principes applicables pour toute histoire ? Dans ce sens, l'enseignement des maîtres peut nous éclairer sur certains rouages ou astuces narratives.

      Sinon, restez connecté !

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  2. J'adore ce parallèle entre le cinéma et le roman ... ma culture est beaucoup plus étendue en ce qui concerne le cinéma que la littérature, du coup, j'écris en m'inspirant plus des films que des livres dont j'ai croisé le chemin.
    Superbe article
    Isaac
    http://30anscelibataireunenfantpermisb.wordpress.com/

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    1. Merci, Isaac, pour vos compliments qui me font énormément plaisir et rentabilisent largement mon investissement sur ce blogue. Moi, aussi, ces derniers temps, je m'intéresse de plus en plus au cinéma.

      D'ailleurs, j'ai parcouru rapidement votre site et je compte lire avec plus d'attention votre travail dans ci-peu.

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  3. Je viens de découvrir votre blog et je suis captivée. J'essaie d'écrire, j'ai bien conscience que je ne serais sûrement jamais publiée, mais voilà, écrire c'est avant tout un passe temps qui me procure beaucoup de joie. Grâce à vos conseils, je vais pouvoir m'améliorer! merci

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  4. Je ne connaissais pas ce blog que j'ai découvert lors d'une errance sur FB, mais j'y trouve des mots qui résonnent en moi. J'écris avec passion depuis de longues années, je viens d'auto-éditer mon premier roman et tous les bons "tuyaux" enrichissent mon bagage d'écrivante. Merci pour ce blog donc et au plaisir de revenir y faire un petit tour.
    http://la-clef-des-mots.e-monsite.com

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  5. Je viens également de découvrice ce blog et j'aime aussi ce parallèle entre cinéma et litterature. Ces deux disciplines sont, je le pense vraiment indissociable l'une de l'autre; j'en veux pour preuve le grand nombre de livres adaptés au cinéma qui sont de véritables chef d'oeuvre. Je suis passionnée de cinéma depuis très longtemps et de lecture depuis toujours; j'écris depuis une vingtaine d'année maintenant sans avoir ressenti le besoin d'être publié. C'est le cas depuis peu car le simple exhutoire que représentait le fait d'écrire ne me suffisait plus. C'est pourquoi je trouve vos articles et conseils fort interessants et je vous en remercie.

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  6. Je viens également de découvrice ce blog et j'aime aussi ce parallèle entre cinéma et litterature. Ces deux disciplines sont, je le pense vraiment indissociable l'une de l'autre; j'en veux pour preuve le grand nombre de livres adaptés au cinéma qui sont de véritables chef d'oeuvre. Je suis passionnée de cinéma depuis très longtemps et de lecture depuis toujours; j'écris depuis une vingtaine d'année maintenant sans avoir ressenti le besoin d'être publié. C'est le cas depuis peu car le simple exhutoire que représentait le fait d'écrire ne me suffisait plus. C'est pourquoi je trouve vos articles et conseils fort interessants et je vous en remercie.

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